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Mercredi 22 Janvier 2025 | Saint Vincent
22ème jour de l'année.
Durant des années la concurrence entre Toshiba et Sony a rendu le marché de la HD indécis. Alors que HD-DVD semblait avoir le vent en poupe, Blu-Ray reste seul dans la course et s'offre ce marché de la HD à lui seul.
Marché de la Haute définition, Sony l'emporte avec le Blu-Ray. Toshiba n''a pas tenu le coup.
Le constructeur japonais arrête donc le développement, la fabrication et la commercialisation des lecteurs de salon et
des enregistreurs HD DVD. D''ici à la fin mars, il aura cessé toute livraison de lecteurs de salon HD DVD aux distributeurs.
En fait, Toshiba espère ne pas bloquer le marché du la HD en se retirant de la compétition. Il faut se rappeler que SONY n'avait pas pu imposer le bétamax face à la VHS. Mais ça, c'est du passé.
Le format HD DVD n'a pas cessé de multiplier les revers. Au CES de janvier 2008, les studios Warner ont annoncé qu'ils abandonnaient le HD DVD pour adopter définitivement le Blu-ray. Microsoft, lui, n'excluait pas d'équiper la Xbox 360 d'un lecteur DVD Blu-ray, bien qu'il soutienne Toshiba avec son HD DVD.
Si on parlait chiffres pour la France, selon le Simavelec (Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques)
Blu-ray et HD-DVD ont une chose en commun : la technologie « Laser bleu ». Les lasers bleus, par nature, ont une longueur d’onde plus courte que les lasers rouges utilisés
par la technologie actuelle (405 nm pour le bleu contre 650 nm pour le rouge).
La combinaison d’une longueur d’onde plus courte et d’une ouverture plus grande permet une concentration plus précise du laser,
qui permet à son tour une plus grande condensation des données sur le disque. Par contre la manière de faire diffère énormément entre les deux nouvelles technologies.
Autre chose en commun : Les Codes. Tous les deux utilisent le MPEG-2 (rétro-compatibilité avec le DVD),
le MPEG-4 AVC (H.264) et le VC-1 de Microsoft.
Le MPEG-2 peut être compressé pour supporter les vidéos 1080, mais nécessite un débit de 20 à 25 Mbits par seconde.
Ce n’est pas un problème dès lors que le HD-DVD supporte 36 Mb/s et que Blu-ray a un débit de 54 Mbits/s.
Mais à cause des grands écrans, le MPEG-2 devient obsolète, car la compression ne peut-être augmentée et génère trop d'erreurs. Les pixels grossissent de plus en plus.
Le MPEG-4 peut remplacer le MPEG-2 en compressant deux à quatre fois plus les données.
La technologie Blu-Ray a délaissé totalement la technologie DVD pour apporter un grand changement. En effet, les DVD et HD-DVD ont une couche transparente de polymère de 0,6mm,
alors que celle de Blu-ray n’est que de 0,1mm. Ce qui fait que la matière à graver est plus proche de la surface et qu’il y a une dispersion moindre du laser.
En concéquence moins de matière à traverser, une ouverture numérique plus grande, un point de gravure plus petit et une épaisseur de gravure plus faible. Donc plus de données sur un disque Blu-Ray que sur un disque DVD et HF-DVD.
En contrepartie une plus grande vulnérabilité que les DVD et HD-DVD. De même, le rayon laser étant plus courte la lentille est aussi plus proche de la surface du disque, donc sensible aux renflements.
La piste de données d’un disque optique s’étend en spirale du centre du disque vers le bord extérieur. Comme Blu-ray a un point de gravure plus petit (0,32 micron) que le HD-DVD (0,40 micron) et le DVD (0,74 micron), les données sont plus condensées sur le disque car il y a moins d’espace entre les pistes.